ROKUGATSU - juin -


CHAKAI - cérémonie du thé -


Petites annonces en bas de page



mardi 16 mars 2010

Lettre d'excuses aux adhérents

Chers adhérents,

Nous sommes désolées de vous avoir fait attendre si longtemps le programme du mois de mars. Ce blog avait si bien démarré, vous pensez peut-être que nous sommes des mikka bôzu ( bonze de trois jours = peu persévérant ), mais juste après la parution de l’article sur IZUMI dans La Montagne en février, nous avons eu à faire face à une série de mails pour le moins insolites.

Le premier nous intimait de retirer de notre blog les pages d’origami. Ce mail provenait du responsable de « origami club » du Japon. Nous nous demandons toujours comment cette personne a pu avoir si rapidement accès à notre blog car il est impossible de tomber sur « Les Nouvelles d’IZUMI » via le moteur de recherche, sans avoir l’adresse exacte du blog.

Le même jour, nous avons aussi reçu d’une certaine Patricia BOUXE qui se prétendait " rechercheur polonaise d'université Blaise Pascal ", un mail de demande de renseignements sur nos cours,
et aussi sur le nombre d'élèves en japonais et en calligraphie, le tarif, nous précisant qu'elle préférait un professeur de japonais qui ne parle que le japonais.

Et qui, après notre réponse nous a demandé de retirer le mot " bilingue " de nos publicités.

Nous avons l’habitude depuis trois ans de recevoir ce genre de mails agressifs et malveillants. Les points communs de tous ces mails avec celui de Patricia BOUXE, c’est qu’ils nous demandent souvent le nombre d’élèves que nous avons, nos diplômes et notre méthode d’enseignement, et aussi qu’ils sont toujours rédigés dans un français approximatif et, curieusement, avec des fautes typiquement japonaises ( nous sommes bien placées pour les reconnaître au premier coup d’œil ). Nous répondons d’ordinaire en donnant les renseignements sur nos cours comme si de rien n’était.

D’autre part, certaines personnes ne manquent pas de nous rapporter des propos souvent mensongers qui courent sur notre compte ( par exemple, notre professeure franco-japonaise parlerait très mal le japonais, elle aurait à peine vécu au Japon, le prix bas de nos cours serait justifié par l’absence de diplôme de nos enseignants, etc. ).

Nous avons aussi trouvé une fois du chewing-gum dans la serrure du local, et une autre fois un œuf écrasé sur la vitrine. Bien sûr nous ne disons pas que ce sont les mêmes personnes qui envoient les mails, mais c’est tout aussi exaspérant.

Nous nous étions donné pour consigne de traiter tout cela de haut et de ne pas entrer dans ces enfantillages, et surtout de ne pas y mêler nos adhérents, c’est pour cela que nous avons toujours pris soin de ne dire du mal de personne au sein de l’association, même pas à ceux qui nous rapportaient les divers ragots.

Mais en ce qui concerne les mails de cette soit-disant Patricia BOUXE, c’est la première fois que quelqu’un ose ainsi discréditer l’université Blaise Pascal ( et cela a vraiment déplu aux élèves qui en font partie ) et l’INALCO qui reste encore de nos jours la meilleure pépinière de japonisants en Europe.

Ce sont les deux louches d’eau qui ont fait déborder le vase !

Nous nous apercevons ces derniers temps que notre silence ne fait qu’aggraver les choses, et nous ne voudrions pas arriver à une situation inextricable.
Nous ne demandons qu’à continuer tranquillement nos activités qui ne dérangent personne, et pour lesquelles nous n’avons fait que très peu de publicité jusqu’à maintenant. Nous voudrions notamment éviter une nouvelle vague d’hostilité chaque fois que l’association IZUMI paraîtra dans un journal clermontois.

C’est pour cela que cette fois, nous avons traité l’affaire au sérieux avec des personnes et des organismes compétents, et que, du reste, elle n’est pas encore terminée pour nous. Car les mails de Patricia BOUXE ont révélé d’autres surprises dont nous ne pouvons parler pour l’instant.

Nous nous contentons aujourd’hui de vous transmettre une chronique humoristique d’une partie de cette affaire, car certaines perles de ces mails nous ont aussi beaucoup fait rire. Néanmoins tout ce que nous mentionnons dans les épisodes qui vont suivre est vrai, même si ce n’est pas croyable. Nous avons imprimé les nombreux mails et nos réponses, et nous pourrons les montrer ultérieurement à ceux qui auraient l’envie ( et la patience ) de les lire.

Avant de publier ces mails, nous avons consulté deux personnes amies de l’association IZUMI : Prune PETRA, enseignante trilingue à Lyon ancienne étudiante de l’université Blaise Pascal, et Hugo KANEO, traducteur interprète multilingue à Paris.
L’une, toujours prête à rire, ne voulait pas priver les adhérents des perles inimitables de Patricia BOUXE.
L’autre pensait qu’il valait mieux ne pas entrer dans cette « guéguerre » stupide, qu’il fallait laisser nos détracteurs dans leur médiocrité et rester au-dessus de tout cela.
Nous avons donc tranché nous-mêmes, en décidant toutefois de ne pas citer de noms de personnes existantes à Clermont-Ferrand, mais nous nous sommes permises d’intercaler quelques réflexions des personnes présentes à la lecture des mails.

Dominique et Véronique Litsou THUMANN


Chronique exceptionnelle en 18 épisodes, de Tomiko NAKAMITSU et Véra SHAKINSKY : " Le Renard qui trouvait les raisins trop verts "

Episode 1 - Connaissez-vous la méthode " langue-langue " ?

Non, il ne s’agit pas d’un nouveau jeu érotique comme l’avait cru d’abord notre correspondante Prune Pétra (enseignante trilingue) de Lyon, (nous ne saurions d’ailleurs insérer de telles rubriques dans notre blog !), mais d’une méthode de langue selon laquelle « Il n’est pas nécessaire de parler surtout pas quand on enseigne une langue étrangère. » ( sic )

Ces dernières paroles viennent d’une certaine « Patricia BOUXE, rechercheur polonaise d’université de Blaise Pascal », « rechercheur-enseignante de l’espagnol à l’université », qui a aussi fait des « stages d’instit », nous dit-elle (sic).

Episode 2 - L'allergie au mot " bilingue " et ses symptômes -

Dans son premier mail, nous avions d'abord du mal à comprendre les subtilités de son français, mais à la relecture, nous avons compris qu'elle cherchait un professeur de japonais « génial !! » que lui avaient recommandé ses collègues de l’université, et bien sûr, nous avons pensé qu'il ne pouvait s’agir que d’un professeur d’IZUMI !
Nous lui avons donc répondu en toute innocence que nos professeurs, Japonais, Franco-Japonais ou Français, étaient tous bilingues.
Hélas ! Nous ne pouvions deviner que cette personne était allergique au mot « bilingue » .


Sa réaction a été immédiate : « Ne prenez pas la mal, ( Prune PETRA: « Non, nous n’avons pas l’intention de nous faire la malle, hi hi hi … » Tomiko NAKAMITSU : « Prenons alors un furoshiki, vous savez, ce fameux balluchon japonais si pratique » ) mais,permettez-moi de vous dire just un petit mots, etant je suis rechercheur-enseignante de l'espagnole à l'université, je me permets de vous signaler votre erreur, il n'y a aucune avantage d'être bilingue pour enseigner la langue étrangere. Il n'est pas nécessaire de parler surtout pas quand on enseigne la langue étrangère ( Hugo KANEO : « ???Voudrait-elle parler du langage des signes ? » Prune PETRA : « Mais non Hugo. Tu sais bien qu’on ne peut pas parler pendant les ‘cours de langue’ hi hi hi » ).
On n'a aucun besoin de talent de l'autre langue pour les profs, même vous l'enseigne en France.
c'est pour cela, la majorité des professers de la langue étrangère, ils ne parlent pas bien l'anglais ni français, vous n'êties pas au courant ?
( Tous : « Non, vraiment, tous ceux que nous connaissons sont au moins bilingues, voire tri ou multilingues » Prune PETRA : « Et à l’université Blaise Pascal, où j’ai fait mes études d’espagnol et de portugais, tous mes professeurs parlaient parfaitement bien français ! )
et dans le monde de l'éducation de la langue-étrangère, on dit que s'il y a des gens qui pensent que les profs en bilingues ( Véra SHAKINSKY : « Quelle est donc cette nouvelle matière ? » ) est idéals que les profs qui ne parle que la langue d'apprendre ( Hugo KANEO : « Quelle est donc cette nouvelle langue ? » ), c'est une grosse erreur ( Tous : « Ah bon ! nous nous disions bien aussi qu’il devait y avoir une erreur quelque part » ), ils ne sont pas capable de connaître l'enseignement, comme just pour la tergiversation de la part des gens ( Prune PETRA & Véra SHAKINSKY : « Mais qu’est-ce qu’elle veut dire par ‘tergiversation’ ??? » Tomiko NAKAMITSU : « Elle veut certainement dire ‘un faux-fuyant’, je me suis déjà aperçue que le mot ‘tergiversation’ est traduit à tort par ‘iinogare’ dans les dictionnaires franco-japonais. » Hugo KANEO : « C’est curieux, cette Polonaise consulte les dictionnaires franco-japonais ? ), ce qu'ils ne sont pas très sûrs ses méthdes langue-étrangère, car cela demandera plus de travail, si les profs ne parlent que la langue-langue. » ( sic )

Episode 3 - Intimidation -

Comme ce texte nous laissait perplexes, Patricia BOUXE nous a précisé sa pensée : « je vous conseille donc cela ne vous fait pas de réclame les professeurs en bilingue, et il vaut mieux ne pas dire comme ça, car il prove que vous connaissez pas suffisamment d'enseignement de la langue-étrangère. » ( sic )
Ah ! On nous intimait donc de retirer le mot « bilingue » de nos publicités car cela révélait clairement notre incompétence dans l’enseignement des langues !

Episode 4 - Folie ou génie ? -

Nous avions d’abord cru avoir affaire à une folledingue égarée dans le labyrinthe obscur de ses élucubrations, mais cette dernière injonction était si catégorique que nous avons repensé à la fameuse phrase « entre le génie et la folie il n’y a qu’un pas », et nous nous sommes dit que nous étions peut-être en face d’un génie révolutionnaire dans le monde des langues étrangères, et que dans un cas comme dans l’autre, il valait mieux ne pas trop l’exciter. Nous avons donc humblement expliqué que, l’un de nos professeurs étant diplômé de l’INALCO, nous nous étions largement inspirées de la logique de cet Institut pour élaborer notre propre méthode, laquelle, même en faisant la part belle au japonais, ne pouvait se passer du français, surtout au début, pour les explications grammaticales et les exercices de traduction. Mais nous ne manquions pas de reconnaître en même temps l’utilité des autres méthodes, qui chacune correspond à un objectif différent selon les élèves.

Pour que ce dernier point soit bien clair, le professeur Tomiko NAKAMITSU, qui s’est penchée plus particulièrement sur ce sujet, et qui a une expérience d’une trentaine d’année de l’enseignement du japonais et du français, se propose d’ailleurs de consacrer une prochaine rubrique aux différentes méthodes actuelles de langues : classique, directe, indirecte, globale etc., qui chacune a sa raison d’être, et que chaque professeur adopte selon ses affinités ou ses capacités.

Episode 5 - Une Polonaise qui ne veut pas parler polonais -

Pour rentrer dans les bonnes grâces de cette Patricia BOUXE et nous éviter des erreurs d’interprétation, nous lui avons aussi suggéré de nous répondre en polonais, sa langue maternelle, car Hugo KANEO peut facilement traduire le polonais (et cela nous aurait pris moins de temps que pour déchiffrer ses prolixes textes en français).
Mais, à notre grand étonnement, ce génie des langues nous a renvoyé un mail en persistant dans la langue de Molière (enfin, si l’on peut dire… Pardon Molière !), pour nous faire savoir qu’elle s’était trompée d'association :

Episode 6 - Erreur involontaire ( ? ) -

« Je m'excuses, mais, comme je ne voyais pas qu'elle est même association que mes collègues m'ont parlé. j'ai vérifié le nom de professeur ( d’après l’heure indiquée dans les deux mails consécutifs, cette vérification s’est effectuée entre minuit et cinq heures du matin ! ) , elle s'appelle xxx ou xxx ( pour cause de confidentialité, nous avons volontairement supprimé les noms ), une japonaise, son mari aussi. Comme vous m'avaz dit que vos professeurs sont français ou franco-japonaise ( nous avions aussi signalé notre professeure Japonaise, mais Patricia BOUXE semble avoir sauté ce détail ). Je m'étais rendu compte que c'etait donc une autre association japonaise à Clermont.
Je suis un peu déçue par votre reaction comme vous n'avez aucune donné le renseignement à part pub de votre asso
( faudra-t-il dorénavant que nous fassions la pub des autres associations ? ). C'était pas gentil.. » (sic)

Episode 7 - Un adorable couple de Japonais -

Il ( ce ‘il’ serait un ami d’un ami de Patricia BOUXE qu’elle aurait contacté d’urgence en pleine nuit pour avoir des renseignements sur ladite association XXXX - non, nous n’inventons rien -, soit-disant natif de Clermont et actuellement professeur d’université à Paris, ndlr) a dit qu'il a vraiment aimé ses cours, très interéssants et ça lui manque beaucoup, comme il ne peut pas trouver un bon prof aussi bien qu'elle à paris ( Véra SHAKINSKY : « Le pauvre ! mais qu’attend-il pour revenir bien vite à Clermont ?). il a apprécié beaucoup, mais pas seulement ses cours, ses gentillesses, sérieuse, cultiveas, générosités, et courage surtout, comme elle vit avec son mari avec toute ses efforts en France si loin de son pays ( Hugo KANEO : « Snif, vous n’auriez pas un mouchoir ? » )
( ……………… ) C'est vrai que quand mes amis m'ont parlé d'eux, ils ont dit que c'est un couple vraiment adorable, et les photos ont l'air bien sympa et doux..(peut-être, vous les avez vus déjà?)
Oui, bien sûr nous les connaissons, nous avons débuté par hasard nos activités associatives la même année. Nous étions alors très contentes de savoir qu'il y avait des Japonais qui oeuvraient dans le même sens que nous à Clermont. Nous leur avons proposé à plusieurs reprises d'unir nos forces et nos connaissances, mais malgré leurs réponses affirmatives sur le moment, ils n'ont jamais donné suite à nos efforts de rapprochement, et nous nous sommes lassées de les solliciter. Pour leur témoigner notre sincérité, nous leur avions même envoyé des élèves et une cliente pour la calligraphie lorsque nous n'avions pas encore de professeur.
Je lui ai envoyé un mail pour les cours hier soir, je n'ai pas encore la réponse de sa part, mais, j'ai hâte de leur rencontrer : )
Merci de votre explication, et je m'excuses si mes messages vous ont vexé »
(sic)

Hou la la ! Que nous étions vexées de ne pas être les personnes « géniales » en question…

Episode 8 - Un chercheur fantôme et un fou-rire incontrôlable -

Dans notre désir d’en apprendre plus sur la méthode « langue-langue », nous avons contacté l’université Blaise Pascal, mais, comme Patricia BOUXE n’était répertoriée nulle part dans l’annuaire de leur personnel, nous avons quelque peu insisté en mentionnant « une Polonaise, baragouinant le français, chercheur dans votre université et y enseignant l’espagnol », ce qui a immédiatement provoqué à l’autre bout du fil un fou-rire irrépressible et prolongé et, nous l’avouons, très communicatif. A la suite de quoi on nous a gentiment fait remarquer que les enseignants de langue étrangère à l’université Blaise Pascal, généralement natifs du pays dont ils enseignent la langue, étaient tous parfaitement bilingues, et que ce que nous avions dit relevait du délire ou de la mythomanie

Episode 9 - Colère incontrôlable et menaces de Patricia BOUXE -

Nous avons aussitôt fait part de cette communication téléphonique à Patricia BOUXE, et sa colère a éclaté :

« Après tous vos mails, un ami m’avait conseillé à faire une porter plainte à la prefécture de la police ou à consulter à un avocat. Je verrai avec lui, si vous continuez.
Je trouve que c’est dingue et horrible votre conduire aberrante, comme vous êtes entré de force à ma vie privée personnelle
( Véra SHAKINSKY : « L’annuaire du personnel est public, n’importe qui peut le consulter sur le site de Blaise Pascal ! » Prune PETRA : « La ‘vie privée personnelle’ d’un fantôme ? hi hi hi » ), et cette calomnie ainsi je me fais des soucis, si cela n’apportera mal à Mme et M. XXXX (nom volontairement supprimé), et les autres personnes un de ces jours ( Tomiko NAKAMITSU : « Je ne vois pas où il y a une calomnie ? Et en quoi cela concerne ‘Mme et M.XXX’ ??? » Hugo KANEO : « Ca suffit les filles ! Je vous dis dès le début que c’est une débile. On a déjà passé trop de temps à la lire , on n’a pas que ça à faire !!! » ).
Cordialement ( sic ) ( Tous : Quel fair-play! après une telle violence... ».

Episode 10 - Disparision de Patricia BOUXE -

Nous avons aimablement rappelé à Patricia BOUXE qu’elle était inconnue à l’université Blaise Pascal, et lui avons demandé sous quel nom elle comptait « faire une porter plainte » ? Depuis nous n’avons plus de nouvelles…

Episode 11 - Hommage à l'apôtre de la méthode " langue-langue " -

Il vous paraît peut-être mesquin de notre part de publier ainsi les mails d’une pauvre étrangère qui a tant de mal à parler notre langue, et de nous en amuser, mais, après une dizaine de jours de correspondance, nous avions prévenu plusieurs fois Patricia BOUXE d’arrêter son harcèlement sous peine de publier ses mails dans notre blog, et comme elle a continué à nous en envoyer sans cesse, nous en avons conclu, comme nous l’avait suggéré Prune Pétra, qu’elle désirait vivement au fond que nous lui consacrions un article dans nos pages pour pouvoir divulguer sa fameuse méthode « langue-langue ».

Voilà qui est fait et nous espérons qu’elle en est satisfaite.

Nous craignons simplement que son français quasi-incompréhensible soit une publicité peu convaincante pour l’excellence de sa méthode, car certains esprits chagrins se demanderont sûrement (comme nous nous le sommes demandé) pourquoi cette méthode-miracle a si peu d’effet en français sur son principal défenseur, qui habite de plus en France depuis presque une dizaine d’années.

Mais, comme chacun sait, les génies ont leurs raisons que le commun ne connaît pas, et nous ne tenterons pas d’élucider ce mystère…

Episode 12 - Conclusion de l'affaire Patricia BOUXE -

Enfin, bref, il s’est échangé tellement de mails que même leur résumé prendrait beaucoup trop de volume, nous n’allons donc pas vous importuner davantage avec cette soi-disant Patricia BOUXE, qui cherchait visiblement à nous intimider par sa science et son titre de « rechercheur-enseignante de l’université Blaise Pascal », et qui n’hésitait pas à être à l’occasion très virulente et agressive à l’égard de nos professeurs dans des passages que nous avons volontairement omis. Elle s’attaquait tout particulièrement à notre professeure franco-japonaise, naturellement la plus bilingue de nous tous depuis sa naissance ( tout nourrisson, elle disait déjà aussi bien « areu areu ! » que « ogyâ ogyâ ! » ).

Episode 13 - L'idole de Patricia BOUXE -

Nous terminerons juste en vous informant que nous avons contacté ladite Japonaise Madame XXX, qui enseigne le japonais à Clermont et sur laquelle Patricia BOUXE ne tarissait pas d’éloges sans toutefois la connaître. Elle nous a affirmé n’avoir pas reçu le mail de demande d’informations que Patricia BOUXE disait lui avoir envoyé, ni la connaître non plus.

Episode 14 - Une autre adepte de la méthode " langue-langue" -

Cette Madame XXX a bien voulu admettre avec nous que c’était répréhensible de se faire passer pour un chercheur de l’université Blaise Pascal sous un faux nom, mais lorsque nous nous sommes permises de railler les mails et le français déplorable de cette Patricia BOUXE, Madame XXX s’est soudain inexplicablement emportée, disant qu’au contraire elle ne pouvait s’empêcher de trouver cette mystérieuse Polonaise très intelligente !!!

Pour étayer ses dires, elle nous a envoyé un mail de 5 pages ½ en japonais (taille de police 10) dans lequel elle expliquait, avec force exemples de parfaits inconnus (grand frère, beaux-parents, parents des beaux-parents, etc) que la méthode « langue-langue » de Patricia BOUXE, bien qu’encore peu connue, était réellement la meilleure.

Et pour nous prouver définitivement la justesse de ses opinions, elle a précisé que si l’INALCO n’avait pas intégré cette méthode dans son enseignement du japonais, c’était, surtout, pour ne pas surcharger de travail ses enseignants.

Episode 15 - Une étrange coïncidence -

Nous avons d’abord été fort surprises que Madame XXX cite inopinément cet Institut, car nous ne le lui avions jamais mentionné, et nous ne lui avions jamais dit auparavant non plus que nous avions à IZUMI un professeur diplômé de l’INALCO. Nous en avions uniquement parlé à Patricia BOUXE.

Episode 16 - Une grosse colère en mémoire des grands maîtres de l'INALCO -

Nous étions surtout très indignées.

Car nous avons bien connu certains des enseignants de l’INALCO, en particulier feu Monsieur Bunkichi FUJIMORI que nous avons fréquenté en privé jusqu’à son décès récent en 2004, qui a hébergé une de nos jeunes enseignantes lors de son séjour à Paris, et qui lui parlait souvent de son expérience de professeur et de traducteur.
Ou encore ses collègues feux Messieurs Jean-Jacques ORIGAS, René SIEFFERT, Arimasa MORI, et aussi Monsieur Masayuki NINOMIYA, actuellement professeur honoraire à l’université de Genève, ou Mademoiselle Francine HERAIL, qui tous ont été pendant quatre ans les professeurs de notre enseignante diplômée de l’INALCO. Cela nous peine profondément que l’on puisse presque traiter de paresseux ces éminents maîtres, pionniers de l’enseignement du japonais en France et qui s’y sont dévoués corps et âme.

C’étaient en fait de véritables bourreaux de travail, qui ne pensaient qu’à la meilleure façon de transmettre la langue et la civilisation japonaises, tout en faisant face à l’engouement subit dont elles étaient l’objet dans notre pays.

Ce n’est certainement pas Madame Reiko SHIMAMORI de l’université Lyon III, qui les a également connus, qui nous contredira : ils semblaient plus préoccupés des progrès de leurs étudiants que de leur petit confort.

Episode 17 - Les Japonais : une exception culturelle??? -

Et, pour finir, une remarque pour le moins curieuse : cette Madame XXX, adepte inconditionnelle de la méthode « langue-langue » de Patricia BOUXE, y fait cependant une exception notoire. Selon elle, seuls les Japonais peuvent bénéficier d’un enseignement de langue étrangère dans leur langue maternelle car, nous dit-elle, c’est ainsi qu’ils ont depuis toujours l’habitude d’apprendre.

Comprenne qui pourra !!!!!

Episode 18 - Bravo Patricia BOUXE ! -

Nous tenons à féliciter néanmoins cette Patricia BOUXE pour le courage dont elle a fait preuve en usurpant le titre de « chercheur à l’université Blaise Pascal » sous un faux nom, uniquement dans le but de faire connaître sa méthode « langue-langue » et de témoigner son admiration sans bornes pour Madame XXX dont elle avait seulement entendu parler.

Il faut effectivement être héroique pour commettre un délit de ce genre, car il s’agit bien là d’un délit comme nous le disait une avocate de notre connaissance, alors qu'on est étrangère en France.

En tout cas, elle a l'air bien isolée dans son combat, n’hésitez donc pas à lui envoyer des messages de soutien à l'association IZUMI si, comme Madame XXX, vous trouvez ses réflexions très fines et intelligentes, et nous les lui transmettrons...